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jeudi 16 mars 2023

[Repost] : JöZ - Les chimères synthétiques (2000)



mer. 22 févr.

Salut chauffard,

ci-joint ce que je pense être une bio, plus les photos du CD.
Et non, tout le monde n'as pas Higelin comme père (j'aurais dû le
piller aussi, celui là).

1966 - Naissance de JÖZ (France)

Jeunes années : une obsession : les claviers ; une frustation : ne pas
en posséder

1984 – Achat de mon premier ‘synthé’ : un Concermate de Realistic (Da
Da Da)

1986 - Premier salaire, premier clavier (un Yamaha DX27, parce que le
DX7 était trop cher)

1987/1995 - l’escalade : Roland, Ensoniq, AkaÏ ; des racks, des effets,
des lecteurs d’échantillons, Atari 1024 pour séquencer tout çà.

1996 - Conversion au monde Mac : un 8200 devient le chef d'orchestre
mais les synthés sont toujours raccordés au bout du midi.

2000 – Passage au virtuel : tout le matos est mis au placard ; un Imac
bleu prend le relais avec le logiciel Rebirth à l’intérieur.
Les chimères synthétiques sont le résultat d’un exil de 4 mois dans la
région de Dunkerque ; tous les morceaux ont été créés dans la chambre
minuscule d’un chalet installé sur un camping; l'unique souvenir est
celui d'une période de fébrilité devant l'écran bleu de mes nuits
blanches.

Depuis, l’explosion des espaces de stockage et de la puissance des
processeurs a rendu le terrain de jeu trop vaste; il va falloir se
concentrer si le besoin revient de créér…



A bientôt
JÖZ


Qu'ajouter ?
c'est pas pour me vanter, vous me connaissez, mais le gars JöZ c'est quand même un bon gars, la preuve il m'avait écrit les musiques de mes films de SF, et s'était aussi amusé à mettre en musique des poèmes plus ou moins connus déclamés par la crème du gotha des aficionados.
Puissent ces chimères synthétiques vous rentrer par une oreille et ne plus ressortir par l'autre avant un moment.
Si vous voulez lui envoyer des sous, pour financer son prochain album autoproduit, envoyez-les à John Warsen, qui transmettra, si son kar-ma ne roule pas sur son dog-ma.

jeu. 16 mars
Remise à disposition du fichier, redécouvert à l'occasion d'une relecture en mode randomize de ma bibliothèque de Babybel iTunes, à la recherche de l'ingrédient secret dans la recette de la pâte à tartiner les regrets éternels, "lui qui n'avait envie de rien eut droit à c'qu'il n'attendait pas" (HFT in "les filles de la Rochelle (ont atttrapé le scorbut) et qui l'eut cru, Lustucuit ?)

moralité : 

La mélancolie
Berce de doux chants
Mon coeur qui s'oublie
Aux soleils couchants.
(Verlaine)

mais je ne désespère pas de lui apprendre la propreté, et de faire ainsi du déchet une ressource !
(Warsen)

jeudi 30 septembre 2021

The Police - Flexible Strategies (2018)

Que penser de cet album tardif, dans le Landerneau de la bavure Policière ?
Il y a ceux qui aiment le Police première manière, des punks à peine dégrossis, qui rentrent chez vous sans mandat, avec une brillance et une énergie contagieuses, même avec le masque. Ils retrouveront avec avidité trois faces B de quarante-cinq tours de leurs débuts, les trois premiers titres de cette compilation de raretés. 

Rien que l'expression "face B de 45 Tours", on peut s'en gargariser encore un moment, comme d'une langue morte, mais le mieux c'est encore de les écouter nous délivrer leur message en provenance d'un glorieux passé, elles résidaient sur les faces cachées des singles suivants : 'Can't Stand Losing You'  - 'Message In A Bottle' - 'Walking On The Moon' - entre Septembre 1978 et Novembre 1979.
Le reste des pièces à conviction est plus embarrassant, exhumé des dossiers officiels de l'Histoire de la Police, beaucoup plus convenue, le troisième album m'avait fâché, avec son odeur de soupe froide et de pétard mouillé, et ça fait des grand SLLûûûûrrrp, et Doo doo doo et da da daa, je n'ai pas craché dedans, j'éprouvais encore de la gratitude sous le dépit, après être allé acheter le vinyle de Regatta de Blanc au Mammouth de Palavas-les-Flots en vélo, tellement j’en pouvais plus d’attendre sa sortie, chauffé à blanc par un article dans Rock & Folk, 22 km aller-retour, et qui irait faire ça aujourd'hui ? On n'est pas sérieux quand on a 17 ans. A la première écoute, le disque me sembla chouette, bien que beaucoup plus élaboré que Outlandos d’Amour, mais je me rappelle surtout du plaisir de rentrer du Mammouth en vélo avec la précieuse promesse de bonheur musical sous le blouson, en essayant de ne pas l’abîmer. Un vinyle de 30 cm de côté, c’est pas facile à ne pas écorner, sous un blouson. Anyway, la Police a suivi son cours, les suspects ont coulé sous les ponts, je ne suis pas resté à attendre une hypothétique amélioration, la tolérance, y'a des maisons pour ça, mais je réécoute leurs deux premiers disques avec plaisir quand ça se présente. 
On n'a que la joie qu'on se donne.

samedi 5 septembre 2020

Alabama 3 [ The Singles ] Ain't Goin' To Goa (1998)

La différence entre le maxi 45T Ain't Goin' To Goa (1996) et le maxi 45T Ain't Goin' To Goa (1998) c'est l'aspect résolument expérimental de la version de 1998.
https://www.discogs.com/Alabama-3-Aint-Goin-To-Goa/release/193621
Les compositions sont déstructurées, et passées au hachoir Deep Jungle House Speed Garage.
C'était tendance.


Par exemple, dans la version Motiv 8 Radio Mix, la harangue du Very Reverend D. Wayne Love, First Minister of The Presleyterian Church of Elvis The Divine est trafiquée dans un accélérateur numérique qui laisse le timbre de voix du Révérend indemne, boostant juste son débit, ça devait être du dernier chic à l'époque. Sic transit gloria mundi.
Le disque se hisse au-dessus du tout-venant du n'importe naouak remixé trance techno pour atteindre les hauteurs du Monstrueux Sonore.
Si Lovecraft avait sniffé de la cocaïne, il aurait sans doute lui aussi remixé Alabama 3.
Sauf la version Lowfinger's Sad Slicker Than Spit On A Doorknob Mix, qui annonce les albums de reprises acoustiques d'Alabama 3 avec plusieurs années d'avance.

http://www.mediafire.com/file/hom331r0cyyceff/A3_98_AGTG.zip/file

Le noyau dur : ils n'avaient pas l'air d'être là pour rigoler.

mardi 31 mars 2020

[Repost] Les années Béart, Volume 5 : 1967-1968 (1987)

1) jeudi 12 février 2015
titre original du post :
Guy Béart - La Vérité (1968)
(méfiez-vous des contrefaçons)



Au soir du 17 janvier 2015, Guy Béart a fait ses adieux sur la scène de l'Olympia, devant un parterre trié sur le volet du temps de vieillards décatis dont le sang n'a fait qu'un tour dans son sac en entendant leur idole entamer cette antienne virile :

Les références vraies sur La Vérité 
"Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié 
D'abord on le tue / Puis on s'habitue 
On lui coupe la langue on le dit fou à lier 
Après sans problèmes / Parle le deuxième 
Le premier qui dit la vérité  / Il doit être exécuté. "
[ablation de 3 paragraphes de blagues pourries et hors sujet]
Malheureusement, aucun djihadiste n’était de permanence dans la salle ce soir-là. Ils étaient tous en RTT. (l'article date de début 2015) Guy Béart a donc pu regagner son domicile sans encombre, avec le sentiment du devoir accompli.
Bien joué, Guy !



Le disque :

ha ben dame oui, il n'était plus en rayon depuis belle lurette. Les dératiseurs étaient passés au magasin saupoudrer vigoureusement du vermifuge sur les étagères. Il était temps de faire quelque chose. Les pouvoirs publics s'en sont émus et m'ont ouvert une nouvelle ligne de crédits. Dont acte.

2) Jeudi 26 mars 2020
Réquisition par arrêté préfectoral :
Je ne sais pas d'où j'ai sorti cette histoire de chanson rallongée en live.
A tous les coups j'ai pris quelques libertés avec la vérité sur la Vérité.
Parce que la version studio du disque de 1968 comportait bien 7 couplets, dont les 2 derniers n'étaient pas apocryphes. C'est mon jeune stagiaire muet et bénévole (depuis 8 ans, et sa mère commence à gueuler) Gaby qui a flairé le lièvre. Entre cyber-voisins, faut s'entr'aider, et c'est lui qui a restauré La Vérité dans sa splendeur originelle, à l'aide d'outils sophistiqués qu'il détaille dans les commentaires de ce post.
Je la mets ici, à part
parce que dans la réédition de 1987, c'est la version courte qui a été gravée. 
Je sais pas pourquoi; c'est aussi inexplicable que la pénurie de masques en France, sauf des vieux masques de Pompidou sur Amazon, mais à mon avis ça ne protège même pas du gaullisme. 
Les chansons de Guy Béart ne protègent pas de grand chose non plus, sauf lui de la mort jusqu'à ce que tout le monde l'ait oublié. 
L'autre jour à la radio Souchon disait beaucoup de bien de l'auteur-interprète et que sa relégation dans les charniers de notre amnésie collective était injuste. Que comme pour Polanski et le pangolin, il fallait distinguer l'auteur de l'oeuvre. Que Béart pouvait crisper par sa posture et son infatuation, mais qu'il avait écrit de magnifiques chansons, alors que chez le pangolin, il valait mieux retenir sa placidité de plantigrade que les effets secondaires qu'il laisse dans les sandwiches qu'il honore de sa présence. Enfin, il disait ça avec ses mots à lui.
Il était donc temps de ressortir ce disque, car le premier couplet s'ajuste comme papa dans maman au drame du premier médecin chinois qui a tenté de convaincre les autorités de son pays qu'il y avait un piti problème de santé publique, et le reste est Allah venant.






Il se peut que vous essuyiez un refus la première fois que vous cliquez sur le lien mediafire.
N'en prenez pas ombrage, simplement repartez de l'article (celui que vous êtes en train de lire) et recliquez sur le lien, toute honte bue. Il se peut bien qu'alors cela marchât.

Egalement en venten gratuitement dans cette crypte :

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/08/les-annees-beart-volume-4-1965-66.html

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/12/guy-beart-nest-pas-mort.html

https://jesuisunetombe.blogspot.com/2015/11/guy-beart-je-suis-vivant-et-vous-etes.html

lundi 23 mars 2020

Yves Montand - Chansons Populaires De France (1955)

La parodie est un genre difficile.
N'est pas Ramon Pipin qui veut.
Ramon Pipin qui avouait d'ailleurs volontiers, dans Rock et Folk n°458 de juillet 1974, qu'il s'appelait en fait Ramène Dupain, un nom qui fait rêver en ces temps incertains où le vigile de Super U m'a repéré, malgré mon masque de Zorro, et me refuse l'accès au rayon boulangerie du supermarché plus d'une fois par jour, alors que ça me fait quand même une sortie qui brise un peu le train-train de ces journées de plomb passées à clavarder avec des pixels qui simulent avec moi une amitié de circonstance pour ne pas que je me livre à un acte de désespoir.
La parodie n'est souvent drôle que si l'on connait l'original. Alors que l'oeuvre drôle est drôle en soi, ex nihilo, sans nul besoin de verser tribut aux gardiens du temple de La Culture.
Jusqu'ici, la traçabilité du "Confinés, confinés" du billet précédent n'était probablement accessible qu'aux personnes âgées cyberdépendantes, qui seules avaient pu avoir vent du collectif zebdoïte à l'origine du "Motivés" d'origine, nous confirmait hier un jeune lecteur des Deux Sèvres.
C'est pas faux, mais c'est pas le pire : le "Motivés" d'origine renvoyait en fait au Chant des Partisans, une chanson populaire que même les moins de 99 ans ont eu du mal à reconnaitre lors du blind-test musical effectué en double aveugle (le blackout est à 21 heures pour économiser le fioul du groupe électrogène) à l'EHPAD où je réside depuis peu, mes enfants en ayant eu marre de mes jérémiades autoapitoyantes sur l'état des soignants, qui finit fatalement par rejaillir sur celui des soignés, et vice-versa.

Concernant ce fameux Chant des Partisans, quoi de mieux que la version interprétée par Yves Montand dans le magnifique recueil de Chansons Populaires De France qui a bercé mon enfance derrière la gendarmerie de Perros-Guirec, tout en instillant dans mes veines et par les oreilles une terreur qui confine (lol) au sacré  ? Chants de soldats mourant au combat, complaintes de prolétaires d'époques reculées, brâmes d'amours déconfites, certaines de ces chansons m'emplissent encore d'une tristesse indicible, plus de cinquante ans après. Allons, camarades. Quand le futur devient illisible,  et que même le passé devient de la science fiction, il faut resserrer les rangs (et les fesses) autour du patrimoine, c'est pourquoi Je suis une tombe contribue à sa façon à l'effort de guerre. Repos.


L'acquisition possible d'une maxidose :
non mais ça c'est la pochette de la réédition de 76
alors que l'album de 56 porte un bandeau latéral noir,
c'est vraiment n'importe quoi ce blog
Je pensais y entendre "Le galérien", atroce rengaine sur un drame du déterminisme social en forme de prophétie auto-réalisatrice que n'aurait pas reniée Bourdieu, mais la nostalgie m'égare et je mélange tout, elle a été publiée sur un autre album, "Je Soussigné Yves Montand", introuvable chez les Russkoffs, et pourtant à l'époque mon père militait au PC, et mes parents, peu au courant des risques induits de psychose maniaco-dépressive, avaient aussi laissé trainer cet album près de l'électrophone, et évidemment, va trouver du lithium dans le Perros-Guirec des années 60, en termes d'anti-dépresseurs on avait droit au cidre brut et c'était tout. 
Il faudra que je lance un appel à contributions auprès des bloguistes spécialisés en Arkhameries sonores. 
J'en connais un paquet qui sont encore ouverts.

mardi 31 décembre 2019

Talvin Singh & Rakesh Chaurasia - Vira (2001)

Pour ceux qui confondent encore Ganesh et Cthulhu (Cétéhachuellehachu, le cauchemar des correcteurs), c'est quand même pas très compliqué de les distinguer à l'oeil nu :
Ganesh est un dieu du panthéon hindou à tête d'éléphant, dieu de la sagesse et bon vivant


alors que Cthulhu est une monstrueuse entité cosmique céphalopode inventée par Amazon pour nous faire acheter des déguisements à la con avant de nous livrer à de hideuses orgies païennes


Quant à Talvin Singh, il m'a longtemps fait croire qu'il adorait Cthulhu, dieu de la morbidité moderne puisqu'il naquit en 1926 sous la plume de Lovecraft, et qu'à cette époque Talvin se présenta à moi sous la forme d'un disque inoubliable mais bourré d'électronique,
alors qu'en fait, deux ans plus tard il se prosternait devant Ganesh, âgé de plusieurs millénaires, et revenait aux sources de la musique traditionnelle.

"Souvent hindou varie,
bien fol qui sale s'y fie"

Eric Rohmer d'Hélasse,
Comédons et problèmes


https://www.mediafire.com/file/29spnl371ai0lj2/Vira.zip/file

pour ceux qui préfèrent revenir aux sources d'un Cthulhu Gravlax :
https://cryochamber.bandcamp.com/album/cthulhu

[Edit] 
Je n'ai pas trouvé la place dans l'article pour dire tout le bien que je pense de la musique de Talvin Singh et Rakesh Chaurasia, loin du son "aigu et monotone des pipeaux" qui hantait Lovecraft, qui abhorrait la musique, entre autres choses.
Tant pis, j'y reviendrai plus tard.

jeudi 10 mai 2018

Archive - Londinium (1996)


Avant d'obliquer vers les pinkfloyderies les plus éculées,
Archive fut un groupe de trip-hop inspiré.
Mystérieusement dispo sur archive point org,
qui d'habitude n'accueille que des jpegs d'albums
Voici à leur meilleur ce duo de trip-hop
Exploitant les gimmicks des tendances d'alors.


https://archive.org/details/Archive-Londinium1996/Archive-02-AllTime.mp3


lundi 23 novembre 2015

La chanson porte-bonheur

On l'a connu (surtout moi) mieux inspiré, mais j'ignorais qu'il avait aussi ch** des trucs comme ça.



Au pire, une curiosité, au mieux une sacrée trouvaille.

En investiguant Youtube en caméra cachée à bord d'une ambulance banalisée, j'ai trouvé une nouvelle version des illusions perdues d'avant-hier enregistrée avec Steve Roach qui me sied bien, malgré des arrangements un peu sirupeux à l'orgue Hammond



(la version érotico-nostalgique "De ta lune, qui se souvient ? " n'a pas sa place ici, con se le diz)

Et j'ignorais que ma femme et son amant avaient enregistré "Frantz"



Après, on va encore me stigmatiser en faisant semblant de s'étonner que les méchants dans mon genre aient l'accent allemand dans les films de James Bond

je suis content d'avoir déniché l'hommage funèbre de François Morel
et celui de Jean-Pierre Porno

il m'en faut pour une fois peu pour être neuneu
c'est assez rare pour être signalé

ainsi que le testament spirituel de Guy
qu'il m'a vendu sur son lit de mort :

Mon Dieu, protège-moi du beau
Quand il n'est que masque du diable
Eclaire-moi de ton flambeau
Insaisissable
O Jehovah

Mon Dieu garde-moi des gentils
Ceux qui ne sont que tout sourire
Leurs dents montrent leu appétit
Qui nous déchire
O Jéhovah

Mon Dieu, mon Dieu, 
Ne l'oublie pas
Ce caillou vieux
Que tu sauvas (bis)

Mon Dieu confonds les religions
Bureaucraties de ta croyance
Qui ensanglantent nos régions
De leurs vengeances
O Jéhovah

Mon Dieu garde-moi de ces fous 
Qui t'invoquent en simulacre
Qui font de toi le dieu des loups
Et des massacres
O Jéhovah

Rappel de l'épisode précédent :

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2015/11/guy-beart-je-suis-vivant-et-vous-etes.html

vendredi 20 novembre 2015

Tribute to moi-même (JW, 2015)

Osons.

http://www.mediafire.com/download/h2mndzbw548ilk5/ZiK_TTMM.zip

Les recettes issues de cette vente à titre gracieux iront alimenter un fonds de pension pour vieux cybergeeks nécessiteux.

Pendant ce temps, ailleurs :
La triste fin d'un homme au chapeau.




Un quidam se confie :
Tentative d’humour de ma maman, 85 ans, samedi : « il faudrait leur expliquer qu’avec tous les attentats de ces dernières années, toutes les vierges du paradis ont été déflorées »…


Bon, tout ça c'est des mécanismes de défense.
Qui se manifestent même quand la ligne de défense a été largement enfoncée, voire plus que défoncée...
c'est un peu la ligne Maginot de l'Horreur après juin 40, quoi...

et comme le raconte Emmanuel Carrère dans "Le Royaume", “c’est le proverbialement caustique Billy Wilder qui sort de la première projection du film tiré du Journal d’Anne Franck. On lui demande son avis : “Oh, j’ai trouvé ça très beau, très émouvant… (un temps.) Mais tout de même, on aimerait connaitre le point de vue de l’adversaire.”

Ben si c'est que ça...
http://anniceris.blogspot.fr/2015/11/comment-daech-tient.html

dimanche 8 novembre 2015

Guy Béart : Je suis vivant et vous êtes morts (clap de fin)

Clique sur l'image, et il se passera un truc.
C'est l'automne.
Les vieillards ne passeront pas l'hiver, même celui qui a écrit "Feuille vole", cette redoutable antienne des années 60. (antienne = refrain, souvent bref et de préférence chanté, avant et après un psaume) :

"et moi, j'aime cette feuille qui voudrait voler, 
car qui ne veut pas voler est déjà enterré
Feuille, vole vole, tombe, tombe aussi. 
Pauvre feuille folle, merci !" 
Sic transit.

Evidemment, nul n'ignore aujourd'hui que Guy Béart était le pseudonyme de Philip K. Dick, que celui-ci avait choisi pour disparaitre de la scène publique et échapper au fandom SF, parce qu'il ne parvenait plus à écrire de SF sans glisser de nouvelles théophanies dedans, et ça l'agaçait.
C'est pourquoi il se contenta entre sa pseudo-mort en 81 et sa crise cardiaque sous pseudonyme le mois dernier, de trousser quelques ritournelles SF, que seuls les happy fews pouvaient décoder (la puce leur avait été mise à l'oreille par la pochette de disque que Moebius lui avait torchée entre deux crobards dégueulasses pour Inside Moebius, son décevant journal intime. Lui seul était au courant, et il emporta son secret dans la tombe.)


La preuve irréfutable de ce que j'avance.

Ce coup-ci, je crois bien qu'il est mort pour de vrai. 
Mais au fait, lequel des deux vient de disparaître ?
Est-ce le Guy Béart qui rédigea "Le dieu venu du Centaure", roman qui préfigure les affres et les D-Liss de la pornodépendance 30 ans avant l'apparition d'Internet sur Terre, ou le Dick qui composa "Les collines d'acier", redoutable ritournelle SF qu'il chanta à la fête de l'Huma en 71 ? 

Dans sa biographie très documentée, Emmanuel Carrère reste étrangement muet sur la question. 
En tout cas, c'est l'occasion inespérée de réécouter l'album qui me plaisait bien quand j'étais petit, et qui me plait toujours aujourd'hui.
Ca valait le coup d'en faire un gif animé, bondiou.
C'est dommage qu'il ne se déclenche qu'une seule fois, à l'ouverture de la page, ou en cliquant sur l'image ci-dessus. 
Mais nos ingénieurs sont sur le coup. 
Tout porte à croire que c'est un problème de cache.
Nous vous tiendrons informés d'heure en heure.



L'album hyper-secret de Dick Béart :

http://www.mediafire.com/download/dqboobi6boq7gll/LAB_Vol4.zip

Ne ratons pas une occasion de  nous monter le bourrichon, en évoquant nos précédents travaux sur le Très Saint Homme.

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2014/08/les-annees-beart-volume-4-1965-66.html

http://jesuisunetombe.blogspot.fr/2009/12/guy-beart-nest-pas-mort.html

Repose en pé, guy.
Désolé d'avoir lâché le morceau sur ta nécro, phil.

Je vous lèche, parce que j’entends l’ambulance arriver et je vois les infirmiers en sortir, ils n’ont pas l’air très contents et il va falloir que je vous quitte.

mardi 28 avril 2015

[JW] Juif et Chauve - 2010

Je ne sais pas pourquoi j'ai appelé cette compilation "Juif et Chauve" en 2010.
Je n'étais ni l'un ni l'autre.
Mais ça pourrait.
A force d'improbablologie.
J'ai sans doute été souterrainement contaminé par la chanson "Seul et chauve" de Gérard Manchié, trop écoutée quand j'étais p'tit.
Bref.
Les notes de pochette sont en vrac, mais ça se laisse écouter.



et




lundi 27 avril 2015

La compile de Soeur Emmanuelle

Quelle n’est pas notre déception lorsque nous croyons avoir capturé un spécimen unique de l’espèce et qu’ensuite, avec la connaissance approfondie que nous avons de lui, nous nous apercevons qu’en réalité nous avons bel et bien affaire à ce qu’il y a de plus commun dans le genre.
Pouvons-nous nous expliquer ce qui a provoqué pareille erreur ?
Serait-ce par exemple, le charme envoûtant d’un sourire, des lèvres doucement sensuelles écartées sur deux belles rangées de dents joliment plantées, ou l’innocence du regard, sa transparence liquide qui nous portait sans autre question au ravissement chaque fois qu’il se posait sur nous ou, peut-être, l’expression enfantine émanant de cette présence désirable que depuis nombre d’années on se languissait de s’approprier, promesse d’une félicité dont nous espérions les plus délicats émois, les épanchements les plus raffinés, quelque chose d’une indéfinissable séduction qui eût avec bonheur agrémenté nos derniers jours.
Enfin, la pièce a pris place dans nos boites de collectionneur, celles réservées aux trouvailles secondaires, de la catégorie vulgaire dans l’ordre qui est le sien.
Pour mille raisons, nous préférons bien souvent même n’en pas faire état auprès des amis que nous avions naguère entretenus de nos recherches ou auxquels, dans notre enthousiasme passionné, nous avions eu la légèreté d’annoncer que nous avions réussi à mettre la main sur un exemplaire de choix.
Sans doute notre aspiration à un ultime bouleversement que nous eût causé une rencontre exceptionnelle est-elle à incriminer ; nous avons cru de bonne foi que l’émotion qu’il nous a été donné d’éprouver à une ou deux occasions dans le passé pouvait miraculeusement se reproduire au terme d’une existence d’une certaine manière vouée aux éblouissements de la rareté.
Contentons-nous des richesses que le hasard nous a allouées et, pour le reste, faisons en sorte d’oublier.

Louis Calaferte, Memento Mori.





Certaines des pistes rassemblées ici font doublon avec d'autres, récemment présentées .
Et en plus, j'avais dit que j'arrêtais les compiles.
Pardon pour le parjure et les redites.
Pardon pour le parjure et les redites.

Et puis, il y a quand même de l’inédit.
Comme ça, par exemple !
Little Village (with Ry Cooder and John Hiatt) - Do You Want My Job?
As-tu déjà ouï complainte plus élégante ?

Quand tu sauras que la chanson parle d'un lumpen prolétariat qu'on devine océanien, condamné à l’alcoolisme, l'acculturation et l'empoisonnement radioactif pour $ 2,40 par jour, pleureras-tu comme moi à chaudes larmes en remettant le disque ?




mardi 17 mars 2015

mercredi 18 février 2015

Easy Star All-Stars – Dub Side of the Moon [Anniversary Edition] (2014)

J'en ai déjà parlé ici, mais il me faut repasser dessus avec le tracteur, puisque sort aujourd'hui une nouvelle édition Kollector.
Ach !

Tout d'abord, n'en déplaise aux conspirationnistes les plus éclairés, les Nazis ne sont pas embusqués sur la Face Cachée de la Lune.
Ils sont bien en vue à Dresde, et ils viennent de se tirer une balle dans le slip sans prendre le temps de fermer la porte des toilettes de Facebook, ce qui me réconcilierait presque avec cet instrument du Démon de promotion de la Face Casher de l'Islam, mais pas que, et si c'est une Ruse du Malin, bravo Monsieur, c'est assez finement joué, mais n'oubliez pas qu'à Malin, Malin et demi.
Pis d'abord, je l'fais mieux que Lutz Bachmann.

Sur la Face Cachée de la Lune, que ça reste entre nous, y'a que des Rastas, qui jouent des vieux Pink Floyd à donf, et c'est la meilleure nouvelle de la journée.




http://exystence.net/blog/2015/01/18/easy-star-all-stars-dub-side-of-the-moon-anniversary-edition-2014/


Lutz Bachmann : "Ich bin ein Charlot."
Tant mieux.
Tu le sens, mon gros point de Godwin ?


dimanche 25 janvier 2015

25 ans de Realworld

Encore un petit bonheur de l'an 2015 :
Non seulement Peter Gabriel a fermé sa grande gueule depuis un moment, mais en plus il a produit de chouettes disques au cours de ces 25 dernières années !
C'est donc le post idéal du 25 janvier.


Parmi cette avalanche de pépites de world musique, on retiendra particulièrement Mustt Mustt, qui fit découvrir le regretté Nusrat Fatih Ali Khan dans nos contrées, et qui est un must.

vendredi 9 janvier 2015

Charb : Maurice et Patapon (1999)

On dit qu'on meurt deux fois. 
Une fois quand notre cœur cesse de battre et la seconde, un peu plus tard, 
lorsque notre nom est prononcé pour la dernière fois.










mercredi 12 novembre 2014

Soundtrack From Twin Peaks (1991)

Falling / Julee Cruise by Ost on Grooveshark

Une sélection personnelle à travers les mélodies sirupeuses et hantées de la série de David Lynch pour laquelle j'ai du mal à comprendre mon engouement passé, suite à un revisionnage en cours 25 ans après. C'est comme visiter un monument historique audiovisuel (la Matrice de Toutes les Séries Modernes) d'un air timide et respectueux tout en reconnaissant que cette balade compassée me fait globalement l'effet d'une cure de Lexomil, nonobstant les séquences récurrentes de cocasserie bizarresque (l'attachement de l'agent Cooper à la cause tibétaine, l'esprit du Mal incarné par un hippie vieillissant et cauchemardesque à souhait, les métamorphoses de Leland Palmer, les lunettes bicolores du psychiatre, le décalage vers l'infra-barge de la plupart des personnages)


https://www.mediafire.com/?lwvd89m1em3ft95





Mes vacances aux Sports d'hiver (1989) 
avec Laura Palmer et Audrey Horne.


lundi 10 novembre 2014

Pink Floyd - Wish You Were Here - Unreleased Tracks (1974)

Un nouvel album du Floyd va sortir aujourd'hui.
A l'écoute, c'est la cata, le coma dépassé pour les survivants du radeau en or massif qui fut jadis un vaisseau interstellaire bourré de muses à moitié à poil.
Comme dit une copine, je crois qu'une fois qu'on a fait le constat de la cata généralisée, il est plus utile d'étudier les moyens d'en sortir que d'étudier les différents aspects de la cata.
Et donc, tant qu'à écouter des versions alternatives des morceaux sur lesquels nous nous sommes tant aimés, autant déterrer les invendus de Wish You Were Here.

http://www.mediafire.com/download/2yld862k27iq74c/WYWH_UT.zip


Ou le live à Pompéi.
Ousque la version de Echoes est presque mieux que sur Middle.

https://www.mediafire.com/?dpssxcues5z84jt

Tout plutôt que cet album officiel en forme de faire-part de décès, dont le projet de pochette resté inédit renouvelait pourtant les fondamentaux du concept Dark side of the Moon, tout en prévenant malicieusement des effets induits sur les malheureux acheteurs.