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jeudi 8 juin 2023

Khan - Les Gros Nichons (2001)

extrait gratuit des paroles envoyées sous pli discret 
sans aucun engagement de votre part
après un premier acompte de $99.99 :
Tu voudrais que j'aie des nichons
Gros comme des ballons
Une bouche pulpeuse
De pipeuse, d'allumeuse
Des lèvres peintes en rose
Pleines de silicone
Que je me ballade nue
Du matin jusqu'au soir
Les cheveux jusqu'au cul
Blonds, ça va de soi
Tu voudrais que je t'appelle
Mon gros Daddy
Mon gros Daddy!

Je suis plate plate plate
Et tu m'ennuies
Je suis plate plate plate
Tu ne m'épates pas
Je suis plate plate plate
Et je te dis:
A bas les pattes
(...)

Que dire de plus ? c'est en écoutant à moitié intrigué un DJ Set de Morpheus 
pour tout dire un peu suspect à force d'être chelou (oui, le Morpheus anciennement connu sous le nom de Samy Birnbach de chez Minimal Compact, récemment chroniqué) que j'ouïs cette chose rose et molle qui me vit cesser d'installer mon petit tuyau poreux dans le potager afin d'hydrater mes tomates au goutte-à-goutte. 
Je rentras alors dans ma maison pour tapoter sur mon clavier bien tempéré afin de m'y enquérir de ce que j'acoustiquais en dansant avec les poules, car quand je ne ferme pas la barrière du potager, je les ai aux basques, elles adorent faire du jardin avec moi, malheureusement leur approche tractopelle manque de subtilité.
cette image est truquée
car le lettrage n'est pas incurvé
comme l'est la surface du cylindre
qui constitue le meug
Et je tapotis sans doute un peu vite sur mon clavier, car je tombis d'abord sur un site frauduleux qui attribuait la chanson à Stereototal, 
un groupe franco-allemand (il y a bien des restaurants gréco-turcs) de manière impropre vouare erronée, ce qui me permissit nonobstant de me rapprocher de la vérité véridique, car je comprendis en un instant que c'était bien Françoise Cactus, la chanteuse de Stereototal qui était dans le coup, et j'avançis promptement vers le vrai sachoir, qui est une arme contre ceux qui croivent, car en réalité factuelle non alternative le titre réside sur un album de Khan
https://www.discogs.com/fr/master/76769-Khan-No-Comprendo
qui, si je no comprendo muy bien n'a rien à voir avec le No Comprendo des Rita MitsoukoOn peut lire par ici ce qu'on s'autorise à penser de l'album dans le Landerneau de la rondelle passée sous les radars :
enfin, vous faites bien comme vous voulez, moi je vais aller acheter le disque.

liens liés qu'il me faudra un jour expliciter plus lyriquement :
- nichon-chaton
- les nichons juvéniles
- les gros nichons version Camping Orchestra, mais c'est pas des gens comme nous
les Musclés en ont certainement fait aussi quelque chose quand je bossais au Club Dorothée, mais pour l'instant je ne retrouve que "t'es trop moche", pas mal dans le genre et  pour l'époque
...c'est quand même mal barré pour faire un album entier sur ce thème roboratif, sauf à glisser du côté obscur de Youtube, et en tout cas tant que Jean-Louis Murat reste mort ça n'offre pas l'attrait du pittoresque de la bourrée auvergnate, avec ou sans érotomanes branchés grosses poitrines. 
Je pourrais m'engouffrer dans le trou béant laissé par son décès, mais je risquerais de sombrer dans un éloge des mamelles voluptueuses en tant qu'anxyolitiques de classe A, louange propre à troubler l'ordre public, et les drones de Darmanin auraient vite fait de me repérer.

que seraient les gros seins sans les grosses fesses ?
la semaine prochaine, nous tenterons sans succès
de disparaitre dans le triangle des Bermudas.
Etant entendu qu'un hommage aux gros seins, qui se fait passer pour transgressif alors qu'il vante l'opium du peuple, fait en vérité le jeu de la droite en confortant les rapports d'aliénation capitaliste entre petites et fortes poitrines. Sans parler du parfum de masculinité toxique qui s'en dégage.

- sans oublier le déroulé des prémisses Morpheus-iennes par lesquelles j'y suis parviendu, au détour d'un virage maniaque des andouilles que jamais je ne ratas aussi bien :


sur lesquels vous n'oserez pas cliquer, sauf peut-être sur cette archive flambant neuve de chez Crammed Discs


car on y ouït distinctement, entre autres pépites électronica rétro-futuristes des années 90 le bien connu de nos services et désormais célèbre jusque dans les territoires occupés DJ Morpheus (formerly known as Samy Birnbach avant qu'il refasse sa vie à Tel-Aviv) qui sample et resample sans vergogne Jon Hassell dans son duo mythique avec Brian Eno  Fourth World Vol 1 Possible Musics (1980) disque dont l'effet notoirement connu est qu'il donne envie de tout plaquer, y compris son blog, sa femme et son chat ( qui souffre pourtant de biais cognitifs préoccupants), et de partir vivre en Malaisie péninsulaire ou occidentale, pour ceux qui connaissent.
Si je dis "repompe éhontément" au lieu de resample, va-t-on me taxer d'antisémitisme, comme la femme de David Gilmour qui cause mal à Roger Waters alors qu'elle ne fait que critiquer la politique d'Israël ? j'aimerais bien qu'on m'intente un procès d'intention aussi nauséabond que cette polémique entre vieillards maniaques, mais j'aurais peine à en croire mes yeux, les bras m'en tomberaient et j'aurais alors bien du mal à répondre.
Souvenons-nous plutôt avec émotion, à chaque instant de la life qu'il nous reste à vivre, que ni les gros nichons ni les Bermudas XXL ne nous sauveront du nuage d'inconnaissance tel qu'il est décrit par Malka Spigel, la copine du rabbin anciennement connu sous le nom de DJ Morpheus (aka Samy Birnbach quand il était chanteur de Minimal Compact) dans la magnifique complainte "Not Knowing" (littéralement "Sans sachoir", mais je préfère le traduire par "Ne connaissant pas", plus élégant) qu'on peut aller psalmodier face au mur des lamentations en prenant un air offusqué et pro-palestinien tous les matins que Dieu fait, car rien d'aussi juste n'avait encore été écrit sur le sentiment d'épouvante métaphysique, suscitant le besoin de consolation par les Gros Nichons et l'espoir d'atteindre un jour cette Terre Promise, et c'est ainsi qu'Allah est grand.


Watching different roads and wonder where my own is rolling

Waiting all day long for a change and it's not showing

All those moments days and years

Left me standing here not knowing

All these people everywhere

Kept me waiting and not knowing

Holding to myself fear is all that kept me going

Waiting all day long for a change and it's not showing

All those moments days and years

Left me standing here not knowing

All these people everywhere


Traduction warsenienne sans trace de Chat-GPT_3 dedans :


Regardant différentes routes et m'interrogeant sur où me conduit la mienne

Attendant toute la journée un changement qui ne se montre pas

Tous ces moments, ces jours et ces années

M'ont laissé ici Inconnaissant

Tous ces gens partout

M'ont laissé ici dans l’attente et Inconnaissant

Ne serrant que mes bras la peur est tout ce qui m'a permis de continuer

Attendant toute la journée un changement qui ne se montre pas

Tous ces moments jours et années

M'ont laissé ici Inconnaissant

Tous ces gens partout


jeudi 30 avril 2020

Jean-Dick Macdevieille - Quand t'es dans ton logement (2020)



Débrouillez-vous comme vous voulez, mais je veux le premier million de vues dès la fin de la semaine, pour pouvoir préparer ma retraite plus sereinement que ça n'est le cas actuellement (j'espérais travailler encore quelques années, mais ça n'en prend pas le chemin).

vendredi 8 décembre 2017

Le dernier San Pellegrino (1)


...mais la musique est bonne, bordel.
Si Serge Prisset ne suçait pas que de la crème fouettée, on peut dire à sa décharge qu'il lui arrivait d'abuser de ses prérogatives parentales.
Il rouait alors son fils de coups, en hurlant "Luc, je suis ton père, descends donc m'acheter de la bière, je meurs de soif". 
Mais une fois rassasié d'alcool, qu'il avait mauvais, il retrouvait l'art de trousser une mélodie, et de greffer dessus les mots bleus qui font mouche, et qui étaient comme du baume du Tigre appliqué délicatement sur les maux bleus du petit, cerclés de mouches tout aussi bleues, mots bleus qui une fois lâchés dans le public pouvaient tout aussi bien lui ouvrir les portes du hit-parade, lui baisser sa culotte et lui faire plier les genoux avant d'y cracher sa purée variété-pop aux grumeaux onctueux et mélodiques.
C'était le bon temps où les chanteurs, y faisaient pas semblant de tout donner, sur scène comme au percepteur.
Y'avait pas d'auto-tune.
Serge appliquait spontanément les préceptes retrouvés dans une interview de Tom Waits mystérieusement disparue du web, ou alors j'ai pas mis les bons mots-clés, où celui-ci disait qu'une fois qu'il avait trouvé une chanson qu'il estimait valable, il lui cassait la gueule, lui brisait les reins, il la noyait dans la baignoire et lui faisait frire les roubignolles à la gégène, pour voir si elle en avait dans le bide, et que si la chanson survivait à ces mauvais traitements, il l'enregistrait telle quelle, toute tuméfiée et sanguinolente, et après ils buvaient un bon coup et se réconciliaient, lui à poil en train de manger du saucisson devant son ordi, elle toute frissonnante dans son tricot de peau de nouveau-né, et un peu intimidée quand même par cette promiscuité plus subie que choisie avec le Grand Tom.
Et le public, après avoir un peu renâclé comme une chochotte, parce que le grand Tom le sortait sans prendre de pincettes à épiler de leur zone de confort, suivait comme des marcassins de Panurge qui font meuh au refrain.
Bref.
Où es-tu maintenant, Serge ?
Je t'ai cherché chez Moon, chez Glücksman, chez Darty, chez les Témoins de Gévéor, chez Apple-Guéri... (j'ai en effet de sacrés problèmes de synchro sous FCP X 10.3.4 qui est parti en sucette depuis la mise à jour 10.13.1 de MacOS High Sierra), chez mon copain Bismarck qui traduisait Pétrarque en turc à Dunkerque pour le compte de Christopher Nolan, mais nulle part ne trouve-je trace de ton passage terrestre, à part sur le site bide et musique.

As-tu rejoint clandestinement le paradis des enculés alcooliques qui oublient qu’il y a un stop sur la RN 82 à la sortie de Jarretière sur Mesu ?

moi je ne mets plus de vin dans mon eau
mais je fais chier personne avec.
Je n'ai toujours pas trouvé non plus le temps d'écouter aucun de tes foutus disques à la con, mais j'ai bien flashé sur les pochettes, et crois-moi, ça suffit à mon bonheur.
Tu sais, des fois on se fait du mal bien inutilement (1) en réécoutant de vieux disques qu'on a aimés, et qui nous déçoivent, après une aussi longue absence, parce qu'on porte encore en soi des attentes émotionnelles sans doute illégitimes, parce qu'on a changé, qu'on a grandi, et que rien n'est plus irrémédiable que la maturité.
On avait pourtant ressorti le vieux rituel hypnotique, on avait tamisé la lumière, enfilé sa nuisette comme pour un rendez-vous intime avec soi-même, posé l'aiguille sur le microsillon, mais dès les premiers flonflons, on sent un grand froid, et qu'on s'était tout à fait trompé, les endorphines restent aux abonnés absents, la fête est finie avant d'avoir commencé.

Quelque part, cette émotion s'était coagulée et semblait nous revenir intacte.
D'un autre côté, c'est une charogne pourrie, comme le note Stephen Jourdain, et sa puanteur nous suffoque.
"Car abuser d' la nostalgie / C'est comme l'opium... ça intoxique." chantait Ferré, qu'on préfère lui aussi lire qu'écouter.
On en sortirait presque brouillé avec soi-même, avant de s'enfiler le grand verre de porto qu'on s'était versé à titre préventif, et qu'on est obligé d'engloutir cul sec parce qu'on a pénétré soudain sur le territoire de l'urgence du soin.

Alors que là, à regretter tes disques à priori navrants que je n'ai jamais entendus, je pense être peinard. A moins de décréter le kitsch comme l'ultime refuge du Beau et du Vrai, et de danser avec les poules comme Kundera et Lipovetski, je suis peinard, la déception, elle ne passera pas par moi.

Si je pouvais en dire autant du dernier San Pellegrino...
Diantre.
Ne serait-il pas regazéifié avec son propre gaz, celui-ci ?

le dernier S. Pellegrino
ressemble beaucoup au précédent.
Je n'en veux pour preuve que cette marque d'eau gazeuze qui lui ressemble comme à une goutte de Canada Dry, qu'il a sorti sous un faux nom d'emprunt usurpé, en trafiquant un minimum de lettres parce que c'était trop cher de tout changer à la Chambre de Commerce.
"S.Pellegrino", faut vraiment nous prendre pour des quiches pour croire qu'on va chuter dans le subterfuge et renoncer à la rupture d'anonymat.
J'habite à la campagne, et je ne reçois donc pas fessebouc, sinon j'irais lui péter la honte sur son wall.

Donc, le dernier San Pellegrino ... qui s'appelle sobrement "San Pellegrino"  comme les 8 précédents opus de San Pellegrino (2), je l'écoute par acquit de conscience.
Comme celui d'avant.
Et celui d'avant.
Et puis je suis un peu naïf, je lui accorde un minimum de confiance.
Il aura peut-être retrouvé l'inspiration, cette fois-ci.
Ouais, et peut-être que Macron va résorber le chômage.



(1) message de notre sponsor officieux, le dalaï-lama :
"Il est des souffrances inévitables, et d’autres que nous nous créons. Trop souvent, nous perpétuons notre douleur, nous l’alimentons mentalement en rouvrant inlassablement nos blessures, ce qui ne fait qu’accentuer notre sentiment d’injustice. Nous revenons sur nos souvenirs douloureux avec le désir inconscient que cela sera de nature à modifier la situation - en vain. Ressasser nos maux peut servir un objectif limité, en pimentant l’existence d’une note dramatique ou exaltée, en nous attirant l’attention et la sympathie d’autrui. Maigre compensation, en regard du malheur que nous continuons d’endurer."

(2) Stéphane Sansévérino, alias Sanseverino, a.k.a San Pellegrino... ce jeu de chaises musicales entre les pochettes d'album et les étiquettes de bouteilles d'eau gazeuse, vous trouvez pas que ça sent la schizoïdie rampante et le trouble identitaire, ou bien ?

(à suivre)
--------
Je choisis de découper cet article en deux parties, parce que c'est aussi fatigant à lire qu'à écrire, et aussi parce que j'ai besoin d'effectuer une nouvelle levée de fonds de ma start-up pour refinancer l'écriture de la seconde partie, j'ai épuisé mon crédit à la Banque du Sens en écrivant l'article sur Johnny, celui d'avant. et celui d'encore avant. et comme Serge, je suis un peu dans le Rouge.

vendredi 10 novembre 2017

Kronos Quartet - Folk Songs (2016)

Quand j'étais petit, on n'avait que les livres pour geeker.
C'était avant l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Alors, je lisais.
Comme une brute.
Plus tard, ça m'a passé.
Avec l'invention du VHS.
Et d'Internet.
Suite à mon arrêt brutal d’internénette, ça m’a libéré du temps de cerveau disponible, et je me suis rué avec enthousiasme vers une overdose raisonnée de séries, à raison d'un ou deux épisodes par soir.
J’en télécharge toujours plus que je n’en regarde, je pourrais sans doute écrire un petit précis de psychopathologie du téléchargement illégal, mais ça ressemble à pas mal d'autres addictions, et puis j’ai tout aussi brutalement arrêté d’écrire.
Et pourquoi je me fais suer le burnous à engranger et mater des films et des séries en bravant la loi, au  mépris du droit du travail et des cotisations retraite des artistes, au lieu de me payer un abonnement Netflix à 9,99 € ?
Ben déjà je suis à la campagne, j'ai pas assez de mégas pour recevoir la télé par la box.
Et je crois que si l'abondance rassasie, la surabondance de Netflix m'écoeurerait.
En plus j'aurais l'impression de regarder la télé.
Et puis, ce qui me scotche c'est que tout ça soit passé par mon fil de téléphone, au nez et à la barbe des douaniers Rousseau. Sans que les postières me regardent par le trou de l'écouteur, comme dans cette vieille rengaine de Thiéfaine.
Après les trois saisons de Fargo, après la saison 3 de Twin Peaks (assez inconfortable, il faut bien le dire), je viens de regarder à nouveau la saison 1 de Légion.
6 mois après ma première vision, je n'avais conservé aucun souvenir du fond de l'affaire, tellement j'avais été subjugué par l'esthétique.
C'est vrai que depuis ma lobotomie préfrontale, ma mémoire n'est plus ce qu'elle était, mais le récit de Noah Hawley est aussi expressément confus.
C'est pour mieux nous embobiner, et puis nous rembobiner après.
En tout cas, c'est vrai que Légion, je ne m'en lasse pas.
Je me demande si après la saison 1 de Légion, je ne vais pas regarder la saison 1 de Légion.
Regarder Légion, c’est comme tirer le Yi King.
Tout y reste ouvert à toutes les interprétations.
Après ça, je reverrai avec plaisir la saison 1 de Légion American Gods, tout aussi pyrotechnique mais un peu plus légère dans ses implications, plus fictionnelles que métaphoriques.
Mais ça se bouscule un peu au portillon.
J'ai regardé la saison 1 de Handmaid's Tale (je me rends compte que je regarderais n'importe quoi avec Elisabeth Moss) puis, mal conseillé par le Monde des Séries, la saison 1 de Tin Star (Tim Roth est bien, les paysages de l'Alberta sont très beaux, mais le scénario est un peu débile), j'ai attaqué la saison 3 de Rick et Morty, mais la dérision me fatigue. Bien qu'à partir de l'épisode 6, ça redevient drôle.
J'ai fait une pause en regardant quelques films classiques non vus, Les enfants du paradis, Les chiens de paille, des films qui manquaient à ma culture, des fois ça fait du bien de ne pas s'embarquer dans 10 fois 52 minutes avant de savoir si c'est bien.
Est-ce que ça m'a rendu moins con ? oui et non.
J'ai eu de bonnes expansions de conscience en regardant Black Mirror, Deadwood, Shameless, Bron, The Killing, The State, The Booth At The End, Name Dropping (cette série n'existe pas, c'est juste un commentaire).
Piquerai-je du nez devant The Deuce, Le bureau des légendes, Real Humans, Philip K Dick’s Electric Dreams ?
455 séries ont été diffusées aux Etats-Unis en 2016.
Si c'est un pic de production, il est impossible à éponger de mon côté du pipeline.
C'est moins intense que la méditation, lire des livres, ou une bonne conversation entre amis qui tourne à la rixe à fleurets plus ou moins mouchetés, mais on passe parfois de bons moments. 
Comme j'en avais marre de mater tout seul, j'ai récemment réussi à embarquer ma femme dans la S01 de Top of the Lake, mais je sens que je vais le regretter tellement elle va trouver ça grave (en fait je voulais voir la saison 2, et la 1 date de 5 ans, donc fallait rafraichir cette foutue mémoire) et j'attaquerais bien Electric Dreams, si entretemps je ne me lance pas dans Mindhunter, la série produite par David Fincher sur les serial killers des années 60, qui ne vont sans doute pas changer grand chose à ma vie.
Surtout que y a la saison 3 de Mr Robot qui vient de démarrer. La 1 était insoumise et la 2 hallucinatoire.
Et on trouve déjà les volumes 3 et 4 de sa musique profondément névrotique au bas de cet article.
C'est à peine croyable.
Du coup, y'a des soirs où je fais relâche, et où je reprends Jérusalem, le roman d'Alan Moore.
C’est vraiment du costaud.
A partir de la page 400, les chapitres décrivent les actions d’un seul personnage en continu, c’est déstabilisant, on n’était pas habitué. On recule pour vérifier que c’est bien la suite du chapitre précédent, mais oui. Et ça devient assez jubilatoire, alors qu’avant c’était un peu compliqué de jubiler.
Le problème c’est que pour atteindre la page 400, c’est comme pour obtenir des résultats de la méditation de pleine concierge, faut mouliner.
Et pendant que je me détoxais d'Internet, j'apprends que 80% des insectes ont disparu et que Macron a supprimé l'ISF.
Ah ben bravo les mecs.

American Gods Original Soundtrack (2017)
http://download-soundtracks.com/television-soundtracks/american-gods-soundtrack-by-brian-reitzell/

Mr Robot Original Soundtrack (2017)
volumes 3 et 4
https://www.mediafire.com/file/8ah2noc0bl7xt67/Mr.%20R.OST%20Vol.%203%20MQ.zip

https://www.extreme-down.pro/musique/soundtrack/47929-mac-quayle-mr-robot-vol-4-original-television-series-soundtrack.html

Après ça, je peux bien me couvrir la tête d'un seau de cendres en écoutant le Kronos Quartet quand ils font un album à moitié folk et à moitié musique médiévale, c'est bien tard. 
Le mal est fait.



Allez, cyber-kenavo. 
Bon, au départ je voulais dire du mal de Robert Fripp.
Ca sera pour la prochaine fois.
A moins que d'ici là, je reprenne internénette.

samedi 4 février 2017

Thomas Fersen - Un coup de queue de vache (2017)


Avec son dernier opus, « Un coup de queue de vache » Thomas Fersen reprend l’intégralité de l’album « Animals » de Pink Floyd, à commencer par la pochette du studio Hipgnosis.


Le cochon flottant entre deux cheminées de la Battersea Power Station (une des premières grandes centrales électriques au charbon d'Angleterre) est remplacé par une vache. 
Pourquoi pas ? Au départ, Acid Barrette (premier chanteur du groupe psychédélique anglais dont l’absence persistante pour cause d'abus d'excès est éternellement regrettée dans le mythique « Jewish You Were Here », hommage à peine plus voilé qu'un jambonneau aux Protocoles des Sages de Sion) était juché à califourchon sur le porc gonflable, comme dans Docteur Folamour, mais trop défoncé, il a glissé sur bâbord juste avant le shoot photo.
Animals, l’original, brossait une critique acerbe et virulente des conditions socio-politiques au Royaume-Uni vers la fin des années 1970.
C’est à une réactualisation sans concessions de ce constat brûlant à la face de la France des années 2017 que se livre Fersen.

On connait l’engagement de longue date de Thomas Fersen auprès de Jean-Luc Mélenchon. 
Une des chansons de l’album, « La cabane de mon cochon » devait d'ailleurs s’appeller « La cabane de Mélenchon » mais sous la pression de son attaché de presse, le Leader Maximo du Front de Gauche s’est dégonflé au dernier moment, tel le dirigeable en forme de cochon fabriqué spécialement pour l'occasion par les industries Zeppelin qui s'était malicieusement échappé pendant la séance photo de 1976, provoquant une belle panique à l'aéroport d'Heathrow.
"Thomas est un électron libre, je ne peux absolument pas contrôler son discours, et les gens ne sont pas prêts." aurait déclaré Jean-Luc.

"Le droit au blasphème est absolu. Mais franchement, ces histoires de cochon, à l’heure où il nous faut choisir entre la confrontation et l’accommodement avec l’Islam c’est trop casse-gueule. L’accommodement peut réussir là où la confrontation ne peut qu’échouer. En vérité, n’importe quel niveau de probabilité de réussite de l’accommodement est acceptable parce que la probabilité d’échec de la confrontation est de 100%." aurait ajouté Emmanuel Todd.
Et que dire de l'accueil glacial réservé à "Un coup de queue de vache " en Inde, où cet animal est sacré ?

Il est vrai qu'avec ce nouveau brûlot libertaire, Fersen renvoie le "Pouvoirs" de Lavilliers au rang de bluette insignifiante.

Une chanson comme « Tu n'as pas les oreillons » relève d' une charge politique exceptionnelle contre les porcs qui baignent dans la luxure et l'oisiveté.
Honnêtement, je vois pas comment François Fillon pourrait s’en relever et marcher à nouveau dans la rue sans un sac poubelle sur la tête, avec des trous pour respirer.
« Dans les rochers de Beg-an-Fry » c’est le requiem pour les chiens qui recherchent le profit, qui exercent le contrôle des masses avec agressivité et « Un coup de queue de vache », qui donne son titre à l'album, c'est l’hallali pour les moutons qui suivent docilement, comme aveuglés et impuissants. 

Et si avec tout ça je ne finis pas sous le capot du Decodex, l'appli du Monde qui tue les fake news, c'est à désespérer des moteurs de recherche.
Même ce triste con du nouvel ordre mondial est parvenu à se faire indexer, alors pourquoi pas moi ?
Allez, cyber-Kenavo.
Et n’oubliez pas de prendre vos médicaments.



Pour ceux que ça intéresse, l'article théorique 
qui a engendré la rédaction de celui-ci est .



mardi 19 janvier 2016

Hubert-Félix Thiéfaine_Mélange perso (1979 - 2015)



Je n'avais absolument pas prévu de poster ça.
Mais comme ses albums studio me lassent, j'ai trouvé des versions alternatives de mes titres préférés sur des concerts existants ou ayant existé.
Pourtant, je l'avais vu à Montpellier en 82, et j'avais été assez déçu : pas de voix, présence scénique laissant à désirer, plus un bon paquet de dingues et de paumés dans la salle, qui sifflaient de la colle dans des sacs plastique.
Comme quoi...

https://www.mediafire.com/?op8hnr5iuxfnu22










On a les prophètes qu'on peut.


dimanche 27 décembre 2015

Nameless - Grant Morrison, Chris Burnham (2015)





Un astronome tue sa famille, puis lui-même, laissant un avertissement énigmatique. Une femme voilée chasse ses victimes à travers leurs cauchemars. Un occultiste arnaqueur connu seulement sous le nom de « Sans Nom» est recruté par un consortium de milliardaires futuristes pour une mission désespérée. Et l'astéroïde malveillant Xibalba - la "Place de la peur " dans la mythologie maya - s’ approche d’une trajectoire de collision avec la Terre. Mais rien n’est ce qu'il semblait être - une expérience terrifiante et inhumaine est sur ​​le point de commencer. Abandonnez tout espoir, laissez vos boules dans le sapin, pensez à prendre un slip de rechange, et confrontez-vous à l'expérience de l'horreur ultime.
Le sixième et ultime fascicule vient de tomber, voici donc la série finie.

http://www.bookgn.com/7802-nameless-1-5-2015.html

Edit

La Review spécial "possédée du démon" de Gogol Trähd :

Un astéroïde de 14 miles de long et 6 miles de large se précipite vers la Terre à 50.000 miles à l'heure - il est appelé Xibalba après la pègre maya, le «lieu de la peur", et de l'impact du niveau d'extinction seront dans 33 jours. Un milliardaire excentrique appelé Paul Darius lance un équipage dans l'espace pour sauver le monde, parmi eux l'expert occulte Nameless dont les sceaux nous l'espérons, arrêter tout le mal est contenue dans Xibalba. Il est Armageddon par voie de HP Lovecraft avec un soupçon de lancement et Prométhée! 

Je suis un grand fan de Batman Incorporated donc je était vraiment excité de voir Grant Morrison, Chris Burnham et Nathan Fairbairn réunir pour cette série d'images. Mais putain l'enfer sainte, ce qui sur terre se passe dans cette bande dessinée? !! Si vous êtes un de ces lecteurs qui ne supportent pas quand Morrison va complètement à côté de la réserve, ne considèrent même pas ramasser Nameless; si vous n'êtes pas, la ceinture de sécurité - il est un trajet cahoteux!  

Xibalba est apparemment mal qui est à l'origine l'humanité de faire des choses mauvaises émet. Nameless est une sorte de voleur de rêve qui va dans les royaumes-Bas, ou quelque chose, de voler symboles magiques comme les clés à quelque part. Mais une fois à la base de lune, il se rend compte qu'il n'a pas été le premier expert occulte recruté - le dernier est allé un peu mentale et engage le premier assassiner lunaire! Puis ils débarquent sur Xibalba et errent autour de ses entrailles noires - à partir de là il est quelqu'un d'deviner ce qui se passe  

L'action que nous pensons se déroule dans le présent est réglé sur Eve / Jour de l'An. La seule autre intrigue avec une légende nous dit qu'il se déroule sur Halloween où Nameless rencontre avec les personnages qu'il est dans l'espace avec à une maison hantée pour une séance qui va terriblement mal. Puis Morrison commence à lancer différents fils de l'histoire au lecteur comme personnages vont d'être mort à être sculpté par quelque chose d'être sur une plage quelque part dans le bureau d'un psychiatre à l'hôpital pour une maison chaude, maison de rasoir, maison sombre, Wormwood Palace - ce qui est le calendrier, ce qui est réel, ce qui est un rêve, ce qui est important, ce qui est pas? Il est comme fonce à travers les différents niveaux de création et chacun d'eux peut avoir des rêves!  

L'art de Burnham est magnifique mais il faut savoir - ce qui est un livre extrêmement gore et les séquences dans Xibalba sont carburant cauchemar. Certains panneaux sont en forme de glyphes ou des sceaux tandis que certaines versions déformées de cartes de tarot surgissent tout au long, mais je ne suis pas dans la magie du chaos ou de tarot ou rien de tout cela je dois donc aucune idée si elles ont une signification. Il semble purty droit bien, surtout avec les couleurs de Nathan Fairbairn!  


Nameless dit "Rien est réel" à la fin de la première question alors peut-être que est la clé - tout cela est une longue imaginaire horribles? Je jouis sur-il des trucs de Morrison et je suis heureux de le suivre sur ce que Rabbit Hole prend sa fantaisie mais celui-ci est allé bien au-dessus de ma tête. L'art est incroyable et je apprécié le tour de montagnes russes de deviner ce à propos de l'histoire, mais la fin est complètement insondable et m'a laissé complètement froid par son impénétrabilité. Invisibles les fans pourraient profiter Nameless mais je pense que ceci est un autre exemple où Morrison est venu avec une histoire remarquable et puis mutilé en étant beaucoup trop abstraite dans le récit. 

lundi 30 novembre 2015

Anonymousses (not Alcolikousses)

Alan Moore + Monty Python : enfin le crossover !!!


Bon, au moins, pendant ce temps, ils ne sont pas au bistrot.

Dans la même collection :

Les Anonymous contre Dieudonné
(je n'ai pas pu regarder la vidéo, trop didactique et aux effets spécieux un peu tchip)

Les Anonymous contre l'E.I.

Les Anonymous contre Manuel Valls

Les Anonymous font pleurer un sans abri

Les Anonymous contre Cortex
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Hors collection

Cortex contre Marine Le Pen

Soral contre les Juifs

Odezenne : Tu pu du cu 
(ma nouvelle passion musicale qui va aérer un peu l'atmosphère)

La météo sur la France vue par l'E.I.





« Lorsque sa télé tomba en panne et ne montra plus rien d’autre qu’un champ de lignes grises ondulantes agrémenté de points qui bougeaient comme de la poussière en suspension dans un fluide et placée sous le microscope pour démontrer le mouvement brownien, le tout accompagné du murmure électronique du haut-parleur, Bennie Noakes (défoncé à la tryptine, rappelle Warsen) songea à la faire réparer. Mais après une heure ou deux, il trouva que ce spectacle, dans sa spontanéité aléatoire, et le bruit, étaient en eux-mêmes psychédéliques. 
De plus, la réalité n’était plus cette intruse qui ne parlait que de gens en train de tuer des gens. Ramené à l’état de pure perception, il continua à regarder l’écran. De temps en temps, il disait : « Bon Dieu, mais quelle imagination je peux avoir. » 

 John Brunner, « Tous à Zanzibar »  (1968)






Edith : je ne savais pas trop comment finir l'article, quand je l'ai démarré ce matin. 
Mais les vidéos, dont j'ignorais l'existence et que j'ai découvertes petit à petit, parlent d'elles mêmes.
La synthèse nous est offerte par Sb :

https://www.facebook.com/filipflatau/videos/10153855002525992/?pnref=story

Qu'il en soit remercié.