lundi 23 mars 2015

Angel/Maimone : Faux-semblants (1983)

Encore un disque qui a contribué à l’épanouissement de ma féminité.
Nul n’ignore encore, du moins je l’espère, que John Warsen se prénomme en vérité Jeannette, et que je ne me travestis en homme que pour ne pas attirer ici tous les relous turgescents du Net, il y en a déjà assez pour reluquer mes formes oblongues sur la ligne 4 du Busway, de ces déshérités de l’âme qui oublient de remonter de la créature au Créateur quand ils s’égarent en regards hagards et égrillards à mon endroit comme à mon envers, révélant leurs béances intérieures tout en feignant d’ignorer que le lien de l’attachement pend dans le vide. 
Les pauvres bougres.

Bref.
En 1982 Olivier Angèle et Gérard Maimone fondent Angel-Maimone Entreprise, un étrange mélange de pop, d'opéra et d'électronique.
Je vois passer un clip farfelu aux Enfants du Rock.
J’achète le disque.
Je l’apprécie.
Trente ans ont passé, et je n’en sais guère plus sur le duo d’élégantes tafioles à l’origine de l’opus, ni sur cet impérieux besoin qui m’a poussé hier à ressortir le vynile du placard et à le ripper en contournant à la main les beugs rencontrés avec la platine Sony PSLX300 USB prétendument étudiée pour, et qui avale toujours le premier morceau de chaque façe avant de le recracher façon puzzle.
la Sony PSLX300 USB : 
que le cul lui pèle, que le bras lui tombe.


Sinon que Psychological Lover ou Sentimentale Journée sonnent toujours agréablement pop vintage, alors que je n’apprécie plus trop la pop, et que je jaunis halliday d’être en passe de devenir vintage moi-même.



4 commentaires:

  1. Merci pour se souvenir d'eux, un des groupes formidables le plus "underrated" de l'époque, hélas. Gros Merci, Indomito

    RépondreSupprimer
  2. Découverts en live à Grenoble à l'époque... et des décennies de regrets de ne pas avoir alors acheté le LP. Merci sans bornes pour ce geste. Love.

    RépondreSupprimer
  3. Quel bonheur de retrouver ces morceaux ! Merci infiniment.

    RépondreSupprimer
  4. Y'a pas d'souci !
    (Blanche Gardin, "Je parle toute seule", 2017)

    RépondreSupprimer